La frontière franco-italienne au col de Montgenèvre. Le jour : le tourisme, des capitaux investis pour rentabiliser la montagne, des emplois saisonniers qui font vivre une grande partie des habitants de la région. La nuit : le destin fragile de plus de dix mille hommes, femmes, enfants, qui, en l’espace de quatre ans ont franchi la frontière au péril de leur vie, et qu’on n’a pas vus, qu’on ne voit pas, qu’on ne verra jamais.